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Tears Of Sammael

8 novembre 2007

SOUVENIR... l'image d'un souvenir...

Un souvenir ou un présent... Je n'en dirais pas plus... Tear of sammael ne progressait plus... La créatrice... Quelle créatrice? N'est plus partante à l'aboutissement de ce blog... Une autre renaissance, une identité nouvelle, on non... Qui s'en préoccupe... Las, finie, aboutie, qu'est-ce qu'une entreprise, un projet... On parlera que tout nait d'un rêve... Ce n'est que trop vrai... Un rêve qui s'emballe et qui emporte dans sa brume le reflet du créateur passionné... Oui... fervent penseur... Admirables idées..

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2 septembre 2007

Aspiration salvatrice...

     Et par l'intermédiaire d'une pensée, je m'engageai sur une autre et une autre, poussée irrémédiablement par cette force  et inconnu: une montée sur les grands principes de l'Univers... Une avide sensation de bien être qui parcourant tous mes sens susurrait au bel Ange: " Puisse-tu m'apprendre! Puisse tu me guider en ce terrain..." Hélas tu n'es pas et je m'en vais, solitaire sur les chemins d'une errance délibérée...

Ma dérision égale mon ricanement mais ceci n'est qu'un masque. Incertaine, j'hésite. Je jubilerais à la vue du sentier ouvert, tracé en ma directoin. Mais ce serait si facile... "Ricane, ricane, Démon! Attise ton feu si le coeur t'en dit... Mais la victoire aux bons procédés!, Oh non! Ne l'espère pas!

Nimrais...

2 septembre 2007

La ballade de l'esprit rêveur... ou décadent

                Assis, songeur, l'Esprit, en proie à l'agitation extrème, comptemplait le lac, infinie rideau azur. Dans ses plus profondes méditations, il se murrait de silence, recherchant l'indisponible sérénité, qui pourtant en son refuge secret pouvait prétendre à cette inaccessibilité recquise. La brise passagère, murmure de l'Ange avisé, et caresse d'un souffle idéal procurait à son coeur indécis cet émoi extatique d'une liberté prisonnière.

           Pupilles fermées, l'esquisse brouillonne d'un paradis perdu ressassait de plus belle cette nostalgie instinctive. La barque qui tronait aux chevilles du personnage tourmenté, apparaisait comme l'appel d'une génération ultérieure au boulversement temmporel, sourde et fantasque rêverie apaisante.

            Les longues promenades, unique remède au malade étourdi tentaient au mieux de par leur attrait sublime et divergent; une grande variété de paysages comblait en effet la province; d'apporter aux reflexions tracassées du fade esprit, un semblant de ravissement confus.

                         Hélas quand emmuré, le murmure nous emmure, l'Esprit, dans son univers déchéant, s'appele lui-même Epave ternie...

Nimrais.

27 août 2007

Heureux qui comme Ulysse...

ulysse_1_                        Quand l'enfant était enfant*, son âme vit, son coeur ressentit, ses yeux s'éblouirent à en perdre cette clarté innocente que l'âge précautionne.

Le petit cheval blanc dépasse les limites du Coeur...

    Les années passent, meurent au gré du temps mais le frêle petit gosse n'oublie rien de cette histoire d'amitié... Amitié au delà du simple attachement dont tous déclarent faire preuve.

      " Je t'ouvre mon coeur, Ô Animal, cher compagnon qui, toi, m'as compris depuis naguère.

Mon cher ami, attentif à chaque heure, chaque instant qui s'écoule, qui expire,

Qui vit comme moi et qui meurt,

Qui préside un jugement dont nul autre ne dispose.

Devenu silencieux, ton souffle rauque m'entraine pourtant encore dans ces sourdes pensées,

Mon cher, Toi, qui n'est, de ce fait, qu'Eternel..."

*  mots saisis du film: les ailes du désir ( Wim Wenders)...

( Voyage abstrait, allusion frénétique  ou trotte encore dans ses rêves quelques pas aérien. De blancheur altière, la créature évolue féérique-nostalgique, mirage d'une époque révolue... )

Nimrais

27 août 2007

Texte inclus: Histoire, Prélude et avancée... The Beginning...

Ange éloigné d'une sphère familière,

La torture erre, Ô misère

Sammael déchu, divin ange, belle auréole

Pour quelques actes prématurés seuls.

Divin Ange, à qui tout prospère,

Qui eut cru sa pareille déchéance,

Bel artiste d'une aube hors paire,

Sous l'astre qui indiquait l'errance?

Exilé de son lointain firmament,

Douce lumière aux charmes exquis,

Incompris d'origine, tout lui ment,

Satan baptisé, ce masque recquis.

Si telle destinée te perdure,

La vie d'injustice et de pureté corrompue,

Une image défaitiste, sûre!

Ô Sammael, divine clarté déchue...

Nimrais

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26 août 2007

Histoire, prélude et avancée...

Histoire, Prélude et Avancée...                      

     Les larmes de Sammael ont terni la blancheur de ces feuilles de papier...

                                                                  "Quoiqu'on en dise, c'est au visage qu'il faut regarder les hommes, mais il ne faut pas prendre leur masque pour un visage..."

Pourquoi Sammael? Qui est-il? Se fier à l'apparence dite part-il d'une bonne initiative fidèle aux obéissances acquises de l'éducation ou d'une incapacité certaine à évoluer seul dans une reflexion insolite, burlesque, éloignée de toutes bonnes normes de cette société...?

                 Par les légendes, les dires, les écrits, Sammael apparait comme le nom angélique du déchu Satan, bras gauche du Grand Seigneur, dit "venin de Dieu". Ammant de Lilith, il serait selon certaines histoires, l'image du serpent tentateur qui intervient dans la Génèse. Doté de six paires d'ailes d'ou jaillit un feu éternel, son glaive retiendrait à son extrémités une substance vénimeuse...

         Casser un Mythe... Un revers incongru et imprévu...

     Et si l'ange déchu traité du vil sobriquet Satan ne se révélait pas être telles les légendes, les dires et les peurs?, marmonnent quelques échos de voix, s'arrêtant en ce monde pour penser.

     Et si vous lui permettiez, pour autre faveur, le privilège qu'il visita de nouveau les ruines d'un lointain passé angélique, qu'il s'appropria pour cela de toutes formes d'usage digne de cette entreprise et donc ainsi revêtit son "lui" antique, auréole en guise de couronne, pureté en guise de soutane, sammael en guise de prénom?

         Ceci étant fait, imaginez, par l'intermédiaire de ses obscurs souvenirs, brouillés par le temps, machés par la campagne Tristesse qui favorise son amant l'Oubli, un artiste évoluant, malgré lui, dans une société ou Intolérance et Conformisme sont dieux sacrés de la nation. L'ange, dans un univers enchanteur et miroitant erre pourtant, ravi, ses mains s'adonnant aux magies purificatrice d'un si vil décor en contraste: Créer, Sculpter, Saisir, Modeler. Son coeur susurre à son oreille nombreuses émotions: sérénité, allégresse, passion, un amour en toutes choses, une chose en toutes formes. Son nez suit, dans sa quête olfactive, maintes senteurs exquises qui émanent d'un naturel distinct. Ses yeux, cache fétiche d'un coffret à trésor, invitent celui-ci à se remplir à la vue du miracle quotidien: une fleur qui s'abandonne au soleil, tout sourire, un matin de printemps, une cascade, bleu-azur, qui s'écoule en symbiose à l'infinie, revers d'un ciel similaire. Mais ces yeux bien plus que ça discernent le subtil, saisissent l'impalpable, transcendent les frontières établies, obstacle à l'aboutissement d'une connaissance ultime, repère des vérités profondes.

            Pour cela Sammael est haï. Pour cela, l'amas d'intransigeance et d'intolérance, plus communément édifiée sous les traits d'une société indulgente et libérale qui assure sans faux succès une perfection même au visage d'une sainteté Madonne, oeuvra jour et nuit dans la conception d'un sordide dessein...

           Le temps passe, la Gente humaine se fait mielleuse, grimace d'un complot infernal. Bientôt, la chute du seigneur Sammael sera proclammée. L'opération s'achève, un masque, faste empire d'une idée authentique: le Mal et ses enfants Viscisitudes, s'élève aux pieds du trône de l'ange charmé. A l'apogée de son incompréhension en ce monde et de son art, le chaos sublime retentit. "La chute était inévitable, répètent, accoutumées les Voix".                       Ame banni, Coeur flétri...

          Sammael, pauvre Sammael, Fils de l'innocence et dés cet instant, procréateur du pêcher, le Diable lui-même! Sammael, pleure, nous ne t'empêcherons point... Les larmes s'écouleront sur le masque, masque du déchu ange. Larmes, empreintes d'un manège machiavélique et malséant, Larmes vengeresses, Larmes de Sammael...

          Nimrais

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